LIVRE PROCHE DU NEUF , EDTS GRANCHER , PHOTOS DANS LE TEXTE ,264 pages , FRAIS DE PORT SIMPLE LETTRE 4,60 (bulle 5,50) OU suivi 7,20
Présentation del'éditeur A la fin dela Seconde Guerre mondiale, un généralde 53 ans commandela 6e armée blindée allemande. Il ne porte ni particule ni monocle, n'est pas prussien mais souabe, et n'est sorti d'aucune école militaire : c'est sur le terrain qu'il a gagné tous ses gradesettoutes ses décorations. Sepp Dietrich est alors SS Oberstgruppenführer, ce qui correspond à général d'armée dans la Wehrmacht : il est titulaire dela croix de chevalier dela croix de fer à feuillesde chênes, glaives et brillants, dont il n'y a eu que 27 titulaires, vivants ou morts. Ce grand spécialiste dela guerre des blindés avait auparavant servi, durant la Première Guerre mondiale, comme sous-officier dans la première unité de "Panzersturmwafgen", engagée en 1918 sur le front de France. Rentré vaincu en Bavière, il participe à l'aventure des corps francs. Dans les rangs du Freikorps "Oberland", il combattra en Haute-Silésie contre les Polonais. Après la guerre, il exerce tous les métiers : policier, employé de bureau, douanier, garde du corps. Il participe au putsch national-socialiste de 1923, dont il partage l'idéologie mortifère, et rejoint à la fin des années 1920 l'Ordre noir SS qui se veut, au sein dela SA, une unité d'élite de "soldats politiques". Quand Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich par le maréchal Hindenburg, l'ancien adjudant Dietrich commande sa garde du corps : la Leibstandarte SS Adolf Hitler. Régiment, puis brigade, puis division, puis corps d'armée, cette unité spéciale combat sur tous les fronts, en Pologne, Hollande, France, Grèce et Ukraine. Sepp Dietrich obtient qu'elle intègre dans ses rangs un régiment blindé pour constituer une Panzerdivision. L'ancien sous-officier de char d'assaut mène alors ses panzers au feu en Russie, en Normandie, dans les Ardennes et en Hongrie. Considéré par ses pairs comme un "lansquenet" des temps modernes pour sa détermination au combat, d'où son surnom, il passera après 1945 dix années en prison. Il meurt en 1966.